Chromobscur, c’est le nom que j’ai donné à ma peinture car elle fait référence au clair-obscur, technique bien connue des peintres du 16éme siècle en Europe mais aussi aux couleurs vives et chamarrées qui inondent mes tableaux et ainsi les éclairent sans recourir aux techniques chromatiques de l’impressionnisme.
D’où vient ce mot chromobscur ? De deux racines : l’une grecque khrôma qui veut dire couleur et l’autre latine obscurus qui veut dire obscur, sombre voire noire.
Pourquoi s’être différencié du clair-obscur par la couleur et non par la lumière comme le faisaient les maîtres du 16ème siècle ?
La première raison est depuis cette époque l’invention de la photographie qui a pour moi révolutionné la peinture. Avant celle-ci, les peintres étaient les témoins de leur époque et devaient, souvent sur commandes, réaliser des œuvres fidèles représentant avec le plus d’authenticité possible les personnages qu’ils peignaient pour leur postérité. Aujourd’hui la photo occupe ce segment avec beaucoup d’efficacité. Je considère donc qu’un peintre n’a plus cette mission et peut représenter les personnages tels qu’il les sent plutôt que tels qu’ils sont.
La deuxième raison, c’est la fin des canons de la peinture académique et le début de la déstructuration des images qui a été menée par Picasso, Chagall et autres cubistes, pointillistes, expressionnistes qui m’influencent dans mes choix.
Je m’inscris dans cette tendance et m’affranchis des conventions en peignant mes personnages sur fond sombre complètement neutre et avec des couleurs très vives
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